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Jeudi le 20 Septembre 2018 19:12:01 0

Punchlines Présidentielles, élection du 7 octobre 2018 au Cameroun : Serges Espoir Matomba : L’heure est, non seulement, à la proposition, mais surtout au travail pour que les Camerounais puissent vivre dans les meilleures conditions

Les phrases choc, les piques, les propos coup de poing des candidats ou leurs représentants, les flops, les tops, les chocs, les crocs…Sur le ring de la campagne électorale de la présidentielle du 7 octobre 2018 au Cameroun, avec SMART Magazine. Le candidat du PURS, le Peuple uni pour la rénovation sociale, et qui parallèlement est à la tête de plusieurs entreprises, notamment dans le secteur des hydrocarbures était ce 20 septembre, l’invité Afrique sur RFI.


 

Se lancer dans la politique n’est-ce pas courir un risque de perdre de l’argent surtout lorsqu’on a des activités d’homme d’affaires ?

 

J’ai créé des sociétés, des entreprises. J’emploie des personnes qui deviennent mes collaborateurs qui eux réussissent à subvenir aux besoins de plusieurs familles. Et la politique, c’est par essence la contribution pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
 
Le Cameroun et la mauvaise gouvernance
Alors déjà le climat des affaires. On a un taux très élevé de sans-emploi. Le climat des affaires n’est pas propice aux jeunes entrepreneurs ou même aux entreprises dans le privé. Parce qu’il faut le dire, dans notre projet, nous avons dit que nous allons créer cinq millions d’emplois. Ces cinq millions d’emplois ne seront pas créés dans la fonction publique, ils seront créés dans le privé. Chaque PMI, PME et start-up qui pourra embaucher un minimum de cinq Camerounais se verra exonérée de certaines taxes pendant au moins trois ans. Et l’impôt sur les sociétés qui est aujourd’hui à 30%, nous allons considérablement le réduire au fur et à mesure au point d’arriver à 10%. Ceci pour permettre aux entreprises d’embaucher un maximum de Camerounais et d’avoir au bout de cinq ans, un million d’entreprises créées qui emploient un minimum de cinq Camerounais. Lorsque l’on dit qu’on va réduire l’impôt sur les sociétés, les gens nous disent que l’on va appauvrir l’Etat. Nous disons non. Ce sont cinq millions de personnes qui auront un nouveau pouvoir d’achat, qui vont payer la TVA et qui vont même payer l’impôt sur les personnes physiques.
 
Sur l’augmentation par cinq du salaire minimum proposé par Joshua Osih
Nous, nous ne sommes pas favorables à cette multiplication du salaire. Parce que vous savez, le SMIC, ce n’est pas le résultat d’un simple décret, il faudra nous assurer que le patronat, les corporations participent à la prise de cette décision.
  
Paul Biya, bon ou mauvais président ?
Un mauvais. La situation sociopolitique est désastreuse, mais l’heure pour nous n’est plus de porter des jugements sur monsieur Biya ou sur sa gestion. L’heure est, non seulement, à la proposition, mais surtout au travail pour que les Camerounais puissent vivre dans les meilleures conditions.
 
Au sujet de ceux qui le considèrent comme un pion du régime afin de diviser un peu plus l’opposition face au président sortant 
Vous savez, j’ai fait dix ans en politique. Les cinq premières années ont été particulièrement consacrées à la critique tout en construisant et en nourrissant le projet de société que l’on avait. Et au bout de cinq ans, vous vous rendez compte que tout le monde dit la même chose. Chacun est dans la critique, mais personne ne propose quelque chose de réel. Et depuis lors, nous sommes passés à la phase de proposition de ce que nous ferons du Cameroun. C’est à ce niveau que le discours change.
 
Ministre de Paul Biya est-ce possible ?
Il est difficile que Paul Biya repasse, il est impossible que Paul Biya repasse. C’est clair, nous n’avons pas 500 000 Camerounais qui voteront Paul Biya. Le climat socio-économique et politique du Cameroun ne peut pas permettre à Paul Biya de bénéficier d’un vote de 500 000 Camerounais. Après le 7 octobre, nous prendrons le contrôle du pays, je serai élu président du pays.
 
 
 

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